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Derrière la peau jaune des Simpson, une stratégie «antizapping»

Matt Groening, créateur des Simpson, a toujours dessiné en noir et blanc. Lorsqu’est venu le moment de mettre ses Simpson en couleur, il s’est trouvé devant tout un questionnement : que choisir ?

La production lui a suggéré le jaune. Absurde, non ? Pourtant le dessinateur s’est vite laissé convaincre. Un excellent choix qui aura permis à la sympathique famille de susciter des cotes d’écoute plus qu’honorables.

Accrocher le regard

Alors que les téléspectateurs ont l’embarras du choix, plus que jamais submergés de publicité et vite désintéressés, l’univers télévisuel est confronté à un défi majeur : le « zapping », un comportement qui, au fil des ans, depuis l’arrivée d’Internet, s’accentue continuellement.

En effet, une étude menée par des chercheurs de l’Université de Carleton a permis de constater que les internautes ne consacrent que 50 millisecondes pour déterminer si une page web répond à leur besoin ou s’il convient de passer tout droit. Pas de place pour une deuxième chance !

En acceptant de colorer ses personnages en jaune, Matt Groening a réussi un coup de maître : capter l’attention des téléspectateurs les plus infidèles, qui zappent d’une chaîne à l’autre.

Plus encore, cette identité visuelle unique a également fait en sorte que, par la suite, les « zappeurs » les plus irréductibles, reconnaissant les personnages, s’arrêtaient enfin pour regarder leur émission.

Donc, vous avez enfin compris pourquoi la couleur joue un rôle prépondérant dans la mémorabilité: pensez au rouge caractéristique de Coca-Cola ou aux arches dorées jaunes de Macdonald.

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